שְׁנַיִם אוֹחֲזִין בְּטַלִּית, זֶה אוֹמֵר אֲנִי מְצָאתִיהָ וְזֶה אוֹמֵר אֲנִי מְצָאתִיהָ, זֶה אוֹמֵר כֻּלָּהּ שֶׁלִּי וְזֶה אוֹמֵר כֻּלָּהּ שֶׁלִּי, זֶה יִשָּׁבַע שֶׁאֵין לוֹ בָהּ פָּחוֹת מֵחֶצְיָהּ, וְזֶה יִשָּׁבַע שֶׁאֵין לוֹ בָהּ פָּחוֹת מֵחֶצְיָהּ, וְיַחֲלֹקוּ. זֶה אוֹמֵר כֻּלָּהּ שֶׁלִּי וְזֶה אוֹמֵר חֶצְיָהּ שֶׁלִּי, הָאוֹמֵר כֻּלָּהּ שֶׁלִּי, יִשָּׁבַע שֶׁאֵין לוֹ בָהּ פָּחוֹת מִשְּׁלשָׁה חֲלָקִים, וְהָאוֹמֵר חֶצְיָהּ שֶׁלִּי, יִשָּׁבַע שֶׁאֵין לוֹ בָהּ פָּחוֹת מֵרְבִיעַ. זֶה נוֹטֵל שְׁלשָׁה חֲלָקִים, וְזֶה נוֹטֵל רְבִיעַ: Deux individus tiennent un vêtement; l’un dit l’avoir trouvé, l’autre de même; ou bien l’un dit que le vêtement lui appartient entier et l’autre aussi, ils se partageront entre eux le vêtement, en jurant chacun que sa part dans le vêtement n’est pas moindre de la moitié. Si l’un dit avoir le vêtement en entier, et l’autre en réclame la moitié, le premier en prendra 3/4, en prêtant le serment que sa part dans le vêtement n’est pas moindre de 3/4, et l’autre en prendra 1/4, en prêtant serment que sa part n’est pas moindre d’un 1/4.
הָיוּ שְׁנַיִם רוֹכְבִין עַל גַּבֵּי בְהֵמָה, אוֹ שֶׁהָיָה אֶחָד רוֹכֵב וְאֶחָד מַנְהִיג, זֶה אוֹמֵר כֻּלָּהּ שֶׁלִּי, וְזֶה אוֹמֵר כֻּלָּהּ שֶׁלִּי, זֶה יִשָּׁבַע שֶׁאֵין לוֹ בָהּ פָּחוֹת מֵחֶצְיָהּ, וְזֶה יִשָּׁבַע שֶׁאֵין לוֹ בָהּ פָּחוֹת מֵחֶצְיָהּ, וְיַחֲלֹקוּ. בִּזְמַן שֶׁהֵם מוֹדִים אוֹ שֶׁיֵּשׁ לָהֶן עֵדִים, חוֹלְקִים בְּלֹא שְׁבוּעָה: Deux individus montent un animal, ou l’un monte, et l’autre le guide; chacun prétend posséder l’animal; en ce cas, ils se partagent l’animal, en prêtant chacun le serment que sa part dans cet animal n’est pas moindre de la moitié. Si les deux individus avouent avoir trouvé tous deux l’objet en litige, ou si des témoins l’affirment, les individus se partageront l’objet entre eux sans serment.
הָיָה רוֹכֵב עַל גַּבֵּי בְהֵמָה וְרָאָה אֶת הַמְּצִיאָה, וְאָמַר לַחֲבֵרוֹ תְּנֶהָ לִי, נְטָלָהּ וְאָמַר אֲנִי זָכִיתִי בָהּ, זָכָה בָהּ. אִם מִשֶּׁנְּתָנָהּ לוֹ אָמַר אֲנִי זָכִיתִי בָהּ תְּחִלָּה, לֹא אָמַר כְּלוּם: Un individu monte un animal, en voyant une trouvaille1 Un objet qui n'a pas de maître. dit à un autre de la lui donner; l’autre la prend et dit l’acquérir lui-même; le piéton acquiert alors l’objet. Mais s’il a d’abord donné l’objet à celui qui était à cheval, et plus tard il dit avoir ramassé l’objet pour lui même, sa parole n’a aucune valeur.
רָאָה אֶת הַמְּצִיאָה וְנָפַל עָלֶיהָ, וּבָא אַחֵר וְהֶחֱזִיק בָּהּ, זֶה שֶׁהֶחֱזִיק בָּהּ זָכָה בָהּ. רָאָה אוֹתָן רָצִין אַחַר מְצִיאָה, אַחַר צְבִי שָׁבוּר, אַחַר גּוֹזָלוֹת שֶׁלֹּא פָרְחוּ, וְאָמַר זָכְתָה לִי שָׂדִי, זָכְתָה לוֹ. הָיָה צְבִי רָץ כְּדַרְכּוֹ, אוֹ שֶׁהָיוּ גוֹזָלוֹת מַפְרִיחִין, וְאָמַר זָכְתָה לִי שָׂדִי, לֹא אָמַר כְּלוּם: Un individu voit un objet qui n’appartient à personne, et il tombe dessus, pour faire ainsi acte de prise de possession; mais un autre vient et saisit l’objet, dans ce cas, l’objet appartient à celui qui l’a saisi. Un objet inanimé que n’a pas de maître, ou un cerf blessé, ou de petits oiseaux qui ne peuvent pas encore voler, se trouvent dans le champ d’un individu; cet individu voyant d’autres personnes qui courent pour s’approprier ces objets, les prévient en disant: “Mon champ me les a acquis”. Dans ce cas les objets lui sont acquis par son champ. Mais si c’était un cerf qui peut courir, ou des oiseaux qui peuvent voler, le champ ne peut pas les lui acquérir, et ils appartiennent à celui qui les a attrapés.
מְצִיאַת בְּנוֹ וּבִתּוֹ הַקְּטַנִּים, מְצִיאַת עַבְדּוֹ וְשִׁפְחָתוֹ הַכְּנַעֲנִים, מְצִיאַת אִשְׁתּוֹ, הֲרֵי אֵלּוּ שֶׁלּוֹ. מְצִיאַת בְּנוֹ וּבִתּוֹ הַגְּדוֹלִים, מְצִיאַת עַבְדּוֹ וְשִׁפְחָתוֹ הָעִבְרִים, מְצִיאַת אִשְׁתּוֹ שֶׁגֵּרְשָׁהּ, אַף עַל פִּי שֶׁלֹּא נָתַן כְּתֻבָּתָהּ, הֲרֵי אֵלּוּ שֶׁלָּהֶן: La trouvaille d’un enfant mineur, garçon ou fille, appartient au père, et celle d’un esclave cananéen, homme ou femme, appartient au maître; celle d’une femme mariée appartient au mari. Mais ce qu’un enfant majeur, fils ou fille, trouve lui appartient; ce qu’un domestique hébreu, homme ou femme, trouve, appartient au domestique; la trouvaille d’une femme divorcée, même avant de recevoir son douaire, appartient à elle.
מָצָא שְׁטָרֵי חוֹב, אִם יֵשׁ בָּהֶן אַחֲרָיוּת נְכָסִים, לֹא יַחֲזִיר, שֶׁבֵּית דִּין נִפְרָעִין מֵהֶן, אֵין בָּהֶן אַחֲרָיוּת נְכָסִים, יַחֲזִיר, שֶׁאֵין בֵּית דִּין נִפְרָעִין מֵהֶן, דִּבְרֵי רַבִּי מֵאִיר. וַחֲכָמִים אוֹמְרִים, בֵּין כָּךְ וּבֵין כָּךְ לֹא יַחֲזִיר, מִפְּנֵי שֶׁבֵּית דִּין נִפְרָעִין מֵהֶן: Si un individu a trouvé un contrat de dette où le débiteur engageait ses immeubles, l’individu qui l’a trouvé ne doit pas le rendre2 Le créancier pourrait recourir au tribunal pour se faire payer.; s’il n’y a pas d’engagement d’immeubles dans l’acte, il peut le rendre, car le créancier ne pourra pas obtenir que le tribunal lui fasse payer la dette; c’est l’opinion de R. Meir. Les autres docteurs disent qu’aux deux cas, il ne doit pas rendre l’acte, car le créancier pourrait se faire payer la dette.
מָצָא גִטֵּי נָשִׁים, וְשִׁחְרוּרֵי עֲבָדִים, דְּיָתֵיקֵי, מַתָּנָה וְשׁוֹבְרִים, הֲרֵי זֶה לֹא יַחֲזִיר, שֶׁאֲנִי אוֹמֵר כְּתוּבִים הָיוּ וְנִמְלַךְ עֲלֵיהֶם שֶׁלֹּא לִתְּנָם: Si un individu a trouvé des lettres de divorce, des lettres d’affranchissement d’esclaves, des testaments, des actes de donation entre vifs, ou des quittances, il ne doit pas les rendre à celui qui veut s’en prévaloir, car il est possible que ces actes étaient préparés pour les luis remettre, mais qu’on a changé d’avis avant de le faire.
מָצָא אִגְּרוֹת שׁוּם וְאִגְּרוֹת מָזוֹן, שְׁטָרֵי חֲלִיצָה וּמֵאוּנִין, וּשְׁטָרֵי בֵרוּרִין, וְכָל מַעֲשֵׂה בֵית דִּין, הֲרֵי זֶה יַחֲזִיר. מָצָא בַחֲפִיסָה אוֹ בִדְלֻסְקְמָא, תַּכְרִיךְ שֶׁל שְׁטָרוֹת, אוֹ אֲגֻדָּה שֶׁל שְׁטָרוֹת, הֲרֵי זֶה יַחֲזִיר. וְכַמָּה אֲגֻדָּה שֶׁל שְׁטָרוֹת, שְׁלשָׁה קְשׁוּרִין זֶה בָזֶה. רַבָּן שִׁמְעוֹן בֶּן גַּמְלִיאֵל אוֹמֵר, אֶחָד הַלֹּוֶה מִשְּׁלשָׁה, יַחֲזִיר לַלֹּוֶה, שְׁלשָׁה הַלֹּוִין מֵאֶחָד, יַחֲזִיר לַמַּלְוֶה. מָצָא שְׁטָר בֵּין שְׁטָרוֹתָיו וְאֵינוֹ יוֹדֵעַ מַה טִּיבוֹ, יְהֵא מֻנָּח עַד שֶׁיָּבֹא אֵלִיָּהוּ. אִם יֵשׁ עִמָּהֶן סִמְפּוֹנוֹת, יַעֲשֶׂה מַה שֶּׁבַּסִּמְפּוֹנוֹת: Il faut rendre, si on les trouve, des lettres d’estimation3 Elles constatent que le tribunal a adjugé une partie des terrains du débiteur au créancier après l'estimation de leur valeur., ou des lettres de nourriture4 L'engagement de nourri la fille de sa femme., ou des actes du déchaussement5 "V. (Dt, 25, 9; à la suite de cet acte la femme peut se remarier.", ou des actes de refus6 Pour le Mioun, V. t. 7, pp. 11-12.. Il faut aussi rendre, si on les trouve, des actes de brourin7 Littéral.: Documents du choix (de 2 juges et d'un arbitre)., ou un acte quelconque fait par un tribunal. Si un individu a trouvé un acte dans une boîte, glwssocomeion, ou s’il a trouvé un rouleau, ou un paquet de plusieurs actes, il doit les rendre. On appelle “paquet d’actes”, l’ensemble d’au moins 3 actes liés8 En ces cas, observe Rashi, il est facile de connaître celui qui les a perdus, car celui-ci peut fournir des indices sur la boîte, ou sur le monde du lien des actes, pour affirmer sa possession.. R. Simon b. Gamliel dit: Si les 3 actes sont d’un seul débiteur qui a emprunté de l’argent à 3 créanciers, on doit les rendre au débiteur9 Evidemment, il les a perdus après avoir payé les dettes et repris les actes.. Si ces 3 actes sont d’un seul créancier qui a prêté de l’argent à 3 individus, il faut les rendre au créancier10 Il les a perdus.. Si un individu trouve dans ses papiers un acte, et il ne se souvient pas si c’est le créancier ou le débiteur qui le lui a donné, il le gardera jusqu’à l’arrivée d’Elie (indéfiniment, jusqu’à preuve contraire). Si un individu trouve dans ses papiers l’acquit sumfwnh de son débiteur, il doit se conformer à ce qui est écrit dans la quittance.